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Ne me demandez pas de mettre des noms sur des influences. Ne me demandez pas de coller un style. Ne me demandez pas non plus de vous décrire titre par titre, la mémoire interne de mon ordinateur pourrait en souffrir, voir ne pas répondre a son cahier des charges principal, le stockage.

Ne me demandez pas de vous dire autre chose que The Staches nous arrive de Genève, je ne sais pas combien ils sont, je sais juste qu’une fille chante, elle parle aussi, qu’un garçon chante, et qu’il parle aussi et qu’ils font de la musique comme un Zébulon échappé de sa boite qui aurait squatté le rayon indépendant des archives musicales de la principale radio genevoise.

C’est une musique hirsute, sautillante, parfois tendue comme la peau de la femme d’un rentier américain. C’est sauvage comme le sont les petits félins quand ils ne comprennent pas encore qu’avec une pâte bientôt ils pourront vous enlever la tête. C’est bizarroïde est iconoclaste comme un film collectionnant les anachronismes pour le simple plaisir de vous faire jouer à un jeu des 7 erreurs, non pas en images, mais en film. « This Lake is Pointless » est un long travail de sape pour vous épuiser à suivre un rythme qui évite d’être linéaire pour vous perdre et vous récupérer sur un sentier secondaire alors que vous empruntiez un virage à la vitesse d’une limace obèse. C’est un disque aussi malade qu’en bonne santé, cela dépend dans quelle obédience nous nous plaçons, mais pour cela ne me le demandez pas.




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