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Aprés Stéphane et Jonathan, aprés David et Jonathan (euh euh) voici Angel (un hasard si avec Ginger Ale Angel se retrouve) et Stéphane. Après les affres d’une séparation signée par une tournée harassante, Ginger Ale est de retour, toujours en binôme, mais avec peut être une ouverture plus grande, une dose de féminité et surtout des mélodies à rendre fou (un été dans le vent et son gimmick de guitare dans le brouillard nous amène à l’extase). Daggers Drawn nous amène loin, très loin (même en Inde heat wave) mais surtout nous rajeuni. Il est pas impossible qu’à l’écoute de ce disque vous ressortiez vos disques de Lush, de Belly, des Breeders, des Throwing Muses, mais aussi que vous regardiez à nouveau vos pieds en chantant (un peu après minuit) ou en dansant. Daggers Drawn est à la fois vaillant car il peut perdre son propre contrôle et terriblement efficace. Suite de chansons aussi efficaces (le très curien portrait of a young man) qu’attachantes, ce deuxième opus de Ginger Ale prend racine dans son passé (mouvementé !) pour mieux se propulser, se servant des blessures comme d’une fronde. On ne saurait trop vous conseiller cette petite perle pop rock comme il est rare d’en croiser ici, les vacances arriveront assez tôt pour profiter de i want to see the sea sur la plage comme un Mazzy Star en couleur sous le soleil, comme des re-trouvailles. Un ange est là.




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