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Jamais bon signe lorsqu’un membre familial vous téléphone un peu avant huit heures du matin. Présage d’une mauvaise nouvelle, fatalement confirmée. David Bowie n’est plus.

Nous le savions malade, en retrait, mais la sortie surprise d’un vingt-cinquième album laissait toutefois planer un vent d’espoir. Il n’en était rien. En cette triste journée, « Blackstar », disque aussi inégal qu’aventureux, se teinte d’un voile prophétique, comme si Bowie avait de lui-même annoncé son imminente disparition. Cette étoile noire ne possédait donc aucune note d’espoir, chant du cygne, rideau de fin. Album de deuil avant l’heure.

C’est Michel Cloup, sur les réseaux sociaux, qui en a le mieux parlé : « Ce que je trouve le plus triste, finalement, c’est que je ne vois personne qui soit capable de prendre la relève : un grand artiste mainstream, talentueux, courageux, sulfureux (en vrai) et qui joue aussi un rôle de passeur comme Bowie a pu le faire avec Lou Reed et Iggy Pop. »

Chacun, depuis ce matin, doit probablement se remémorer une image de Bowie ; une image intime, liée à des souvenirs personnels, issue d’une première rencontre musicale, souvent extirpée de l’enfance. Laissons-nous tous penser à notre propre Bowie. Et à ses proches.

Reviennent ces mots prononcés dans le film « Les Prédateurs », dans lequel Bowie y interprétait un vampire soudainement rattrapé par une maladie incurable : « forever and ever ». Ou bien ce titre du Brian Jonestown Massacre  : « (David Bowie I Love You) Since I Was Six  ». Cet intitulé, on le revendique également…





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