> Critiques > Autoproduits



La musique peut être si conservatrice, si ennuyeuse disait un The Edge alors en pleine tournée aux Etats Unis pour défendre Joshua Tree. Il est vrai que de jouer les mêmes morceaux tous les soirs pendant des mois, a de quoi ennuyer l’artiste, qui doit prendre son carburant dans la création, certainement moins dans la reproduction. Les sympathiques australiens de Bloodhounds on my trail, ne semblent pas devoir se poser cette question alors que sort Escape II, nouvel EP, sans nouveaux morceaux. Sorte de compilation des précédentes productions du groupe, avec un remix en cadeau bonus, Escape II est probablement un cadeau de fin d’année pour un fan de shoegaze qui serait rentré l’année durant dans un service de la fonction publique à faible degrés de productivité, un fan qui aurait revendu ses disques du shoegaze séminale pour faire de la place pour l’arrivée du petit dernier. Escape II c’est un résumé de tout cela, un disque qui ne casse pas le quotidien, mais le répète, avec des morceaux plan-plan, pas désagréables, mais à faire avouer au chroniqueur compulsif que je suis que la musique peut être si conservatrice, si ennuyeuse.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.