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Comme le laisse à penser mon nom de famille, j’ai un attachement familial avec la Lusitanie, même si physiquement je suis plus prêt d’un irlandais que du cousin de Luis Figo. Alors quand je reçois un disque d’un groupe arrivant de Braga (lieu de naissance de mon aïeul) il faut bien avouer que j’ai l’oreille moins distraite, la patience moins docile. Ce sera par le troisième album du groupe « Heat » (Building Waves ( 2011) / Leeches ( 2013) que la relation se fera, et si j’avais l’appréhension du folklore local (que j’aime, mais dans un cadre bien précis, loin de celui du face à face entre chaine hifi et ordinateur) celle ci sera balayée par « Cardinal » morceau d’ouverture qui plantera un décors que le groupe laissera en place tout au long de ce disque. Armé de guitares, donneuses d’ordre des compositions, Glockenwise a probablement beaucoup écouté et adoré les deux derniers disques des Black Keys, si on excepte Time (Is a Drag), titre espiègle, tourmenté et ouvrant une belle fenêtre dans l’habitation à l’architecture parfaite, mais un rien scolaire que le groupe construisait. La musique des années 60 passée déjà dans le tamis énergique et cultivé des Black Keys, reçoit ici un hommage sympathique et méritant un intérêt, même sans un ancrage sentimental. Bonne pioche.




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