Fallait-il faire confiance à un pingouin qui se grille du poisson sur la banquise dans un décor de carton d’une télévision albanaise ? À vrai dire, on s’en fout, avec l’ivresse de preacher on finira même par en manger avec lui. Le corps n’a plus besoin de l’intellect dés lors qu’il trouve dans une vibration le loisir de bouger sans la mauvaise conscience de l’instant. Ark parle aux reins avec des voix énormes qui sont là avant tout pour appuyer un rythme déjà bien lourd de sens. Dans la lignée d’une electro minimale, mais pas minimaliste, Ark finalise des travaux de gondolement entamé par son père, mais par le vecteur musical. Cela donne "sucubz" et d’autres flux qui font fondre la banquise et marrer le poisson qui pourrait éviter la sentence Jeanne d’arc. Une sexe machine sans les attouchements, un degré d’hydrométrie proche de l’intenable, à rendre les personnages du clip windowlicker dans un état proche de celui d’une chienne en chaleur. Une catapulte de chaud dans un territoire souvent froid. I like when you body move like that.