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Les skate board, les vélo de cross, les moyens de locomotions préférés des adeptes d’une pop rock à tendance garage sont très éloignés des véhicules à 4 roues qui se rangent dans des garages. Je sais cette blague est aussi vaseuse que l’encyclopédie compléte des blagues que nous pouvions faire sur nos voisins, avant de nous rendre compte que si nous nous vengions des Hallyday et Cordie entre autre, nous avons fini par jalouser les Arno, Deus et j’en passe et des meilleurs.

Pour chroniquer ce disque j’ai ressorti un jean qui m’irait encore dans mes rêves, ma veste recouverte de badges plus cool les uns que les autres, mon bandana sous un t shirt manche longue recouvert d’un autre T shirt manche longue, et je me suis mis à la recherche du logo Geffen sur le disque. Car Mountain Bike semble, à l’instar de quelques contemporains plus connus (comme les Black Keys) exhume une partie de l’esprit du superbe label, avec ce son un rien crade, un comble quand on y pense alors que de plus en plus les industriels cherchent à nous vendre le produit parfait, le son ultime.

Prenons cela comme une forme de divorce avec le modernisme, ou simplement un gout profond pour une forme de decallage, comme sur le sublime morceau qui clos l’album, « Japanese Guitar » titre comme joué sur des guitares ma copiés, mais sortant un son formidablement destructeur et addictif, comme une descente sans frein d’un montagne à peine escaladé. Et il est là le talent de notre quatuor, nous amener avec un brin de folie et de désinvolture vers des sommets. Les tubes (oui parlons de tubes) s’enchainent sans jamais emprunter le même lacet (« Russian Roulette Casino » est un sacré numéro de voltige à ce sujet), le même raccourci (« World Land », « I lost my Hopes (in paradise) ») toujours avec une façon à part d’appuyer sur les pédales de changer de braquet.

Alors j’ai quitté mes vieilles fresques, j’ai fait une pile, fait un feu avec, et j’ai danser comme un dingue autour, car le passé est ici un prétexte à nous offrir un disque bien dans le présent. Maillot Jaune et bouquet remis en musique sur « Is That All About Money ? ».




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