De l’exploration

Cette oeuvre est à l’origine la première composition orchestrale que j’ai écrit, j’avais 17 ans. Je l’avais depuis tout ce temps mise de côté car je n’avais pas le contexte approprié pour l’utiliser. Cependant, je savais qu’elle aurait le rôle d’introduction car c’était déjà mon intention de l’époque. Je voulais une explosion de couleurs et du différent. L’orgue sera l’élément qui apportera la surprise dans cette composition.

Pour "Prélude à la fondation", j’ai toutefois retravaillé l’ensemble car il est certain qu’à cet âge je n’avais pas les mêmes connaissances que maintenant.

Quand le vent nous conte son histoire

Dans cet album j’avais l’intention de faire, comme pour mes précédents projets, un gros travail sur les bruits. J’ai donc donné autant d’importance à la musique qu’aux différents environnements sonores. Aussi pour cette composition, il allait de soit que j’allais laisser parler le vent quitte à le faire passer devant. Quand on écoute une prestation en plein air, c’est une situation parfaitement liée à ce qui entoure le ou les musiciens. Parfois le vent se lève, alors on entend moins bien mais on fait abstraction, acceptant ce que l’on entend comme un tout.

En équilibre

Même travail sur le bruit avec un lieu cependant bien différent dans les sensations et dans les ambiances, et ce même s’il conserve un rapport à l’eau. Nous sommes à la mer et nos sentiments sont partagés comme peut l’exprimer le texte. Douceur, calme, recherche de quiétude physique mais également spirituelle. La guitare comme seul instrument pour apporter l’accompagnement à la voix.

Il suffit

Message d’espoir, dans un contexte sociétal très intense où l’on est seul face à tous. Se frayant un chemin parmi la foule, on cherche une issue avec notre espoir à la main.

On pourrait penser à Paris grâce au Métro que l’on peut entendre à un instant. Une ville symbole de l’activité de du débordement qui peut à la fois stimulé quand on a le bon bout ou bien détruire. Là aussi, un seul instrument sera présent avec la voix.

L’envol

Ça y est. On peut enfin s’échapper de toute inquiétude, on sait où l’on va et ce que l’on cherche.

L’ambiance champêtre est une base sûr d’un bien être vrai et l’énergie délivrée par les agriculteurs et artisans pendant le refrain sera moteur de notre envol. Et comme pour marquer l’exaltation et le changement, le piano s’ajoutera à la guitare pour accentuer le rythme pendant le refrain.

Louange du coeur

Improvisée à l’origine pour faire un cadeau à mes parents à Noël, elle n’avait été une oeuvre à proprement dit. Alors, je me suis dit que c’était le bon moment, qu’elle allait me permettre d’exprimer l’évolution qu’il y eu à travers ces compositions. Le dernier moment où je laisse exprimer l’humain dans ce projet. Cette chorale influencée par les motets du XIIIe siècle marque toute l’affection que j’ai pour la musique classique.

À la contemplation

Elle conclue l’album en donnant une dimension plus vaste et grandiose. C’est la superposition des sentiments avec ceux de la terre, nous amenant à se détacher de notre fragilité d’Homme pour trembler et se déchainer avec elle. Pendant ce moment, nous devenons éternels et complètement libérés des futilités.