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Je ne sais pas trop pourquoi mais le mot cabaret a toujours eu un côté presque péjoratif dans ma tête de chapélisateur contrarié. J’ai tout à la fois la vision fumeuse et inquiétante des cabarets teutons des années sombres, ou celle presque cracra, sueur et ourlets des costumes défaits des cabarets provinciaux qui s’installent dans des anciennes foires à bestiaux.

Pendant 20 ans, Julie Biereye a participé au Footsbarn Travelling Theatre en Angleterre et c’est avec David Johnson qu’elle a construit de toutes pièces le cabaret White Crocodile. Celui ne ressemble pas à l’image, certainement fausse, que je me faisais. Pas de poussière mais des tags recouvrant des façades, celles ci lézardées rapidement après « Je T’Aime L ‘Amour » par des morceaux qui iront chercher des influences du côté de l’Angleterre pour le rock, ou du folk américain. L’ensemble pour le moins hétéroclite, réussi un numéro tout en poésie, romantisme et force, un assemblage qui fait éclater les chapelles que nous aimons tant construire pour y ranger les musiciens.

White Crocodile est un animal rare, que nous aimons déjà.




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