La nausée ne vous a jamais pris en écoutant de la musique ? Alors, ne ratez pas Noir Boy George. Entre bébés congelés, villes macabres, cadavres d’enfants retrouvés mutilés, dealers défoncés, hymnes nationalistes messins (si), cancers, et autres horreurs, le chanteur de l’Est (ce terme lui va si bien, lui qui chante tellement faux) parcourt toutes les horreurs qui ornent les pages de magazines de la famille Détective. Il s’accompagne d’un vague clavier vintage et d’une boîte à rythme qu’on suppose trouvée dans une brocante de quartiers pauvres. Une sorte de "La Fossette", premier album de Dominique A., version trash. Noir Boy George n’a pas grand chose à voir avec l’ex chanteur de Culture Club. Il en est plutôt sa version contraire : sombre, désabusé. Proche d’un Didier Super dans l’esprit et des Bérurier Noir dans l’âme. A recommander, malgré tout le mal que nous venons dans dire dans les lignes qui précèdent !