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Expliquer l’inexplicable et aussi inutile que de monter un parti d’opposition en Corée du Nord, cela est vouée à un échec aussi cuisant que pourrait l’être une partie de Tennis entre moi et Federer, même si nous l’amputions d’une jambe.

L’inexplicable avec The Scales, c’est comment une musique ressassée depuis les années 60 sous des formes diverses et variées, mais avec la même philosophie (le mot est fort je sais, mais le rock l’est aussi) peut elle en 2014 nous faire encore l’effet que faisait l’écoute d’un nouveau titre des Beatles sur une population de jeunes adultes qui ne connaissaient que l’ORTF.

Car « Twit in the Drama » est d‘une efficacité redoutable tout au long de ces 4 titres qui plongent cette pop que l’on a longtemps pensé du simple ressort de nos correspondants anglais, dans une atmosphère que ne renierait pas un réalisateur qui donnerait aux références le rôle principal de ses films. Sens du rythme indéniable, placement des voix que l’on retrouve dans le meilleur des Stokes (Miss Bitterness) le tout rappelant les envolés des Libertines ou la pop classe des The Last Shadow Puppets.

Un quatre titres a l’addiction presque inexplicable, si ce n’est le plaisir indéniable et communicable de son écoute. A suivre




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