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The Victory For The Moming muse doit être à la fois une promenade du père Neil Hannon, mais aussi une libération. Devenue homme invisible et auteur caché pour des icônes de la pop banquable, Neil Hannon était aussi le petit prince qui perdait de sa superbe à force de voir son château comme l’écrin de son talent, et donnant à celui-ci des allures d’omelette norvégienne pour détenteur du record du monde de cholestérol. Sexe frustration et nostalgie seront le terreau d’un Victory For The Coming Muse qui sonne le glas de notre désespérance. Ce qui étonne dans cette fresque sans suite, c’est que le titre le plus Divine Comedy est une reprise, une cavalcade (party flears two) que dis-je une montagne dévalée avec le sourire de oui oui et les agents surpuissants d’un cycliste. Pas de body building pour autant (voir Neil Hannon et mourir de rire) juste un songwriting qui s’aventure dans du folk (le joli mother day) mais surtout dans cette pop baroque (et barrée) qui justifie que nous continuons à attendre les productions de ce petit Brel sans la sueur, de ce Burt Bacharah en playmobil, ce freluquet que nous admirions au temps de libération pour ce courage dont il faisait preuve au milieu de la guerre des guitares. Un ami vous poste une carte postale.




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