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Il faut se préparer...A ce ressac, à ces vagues douces et pénétrantes. A cette voix déchirée, gorgée d’histoires à s’effondrer, de « vermine stellaire », de rêves endoloris. « Cette mer où je me noie »... « Cette route sans écriture »... Sauf celle de ces notes, arrachées aux cordes...Cristallines ou pleurantes. Tirées d’un piano, aux caresses sur la peau. Comme des messages, ces gestes dans les cheveux de l’être aimé. Nimbé de la souffrance si délicate, si douce...Qu’elle passe pour ce qu’elle est...La plus éblouissante, la plus lumineuse des paroles. L’inspiratrice des attachements les plus forts, les plus violents... Un jour, je ne pourrai plus. Un jour, tu ne seras plus. Ce jour-là, nous le savons, nous mettrons fin à notre mélodie. Ensemble. Et ce qui nous sépare ici, des flots si furieux, nous rapprochera à jamais. Et c’est Palace of Sin, Black Velvet qui résonneront, pour nous rappeler à quel point nous nous aimons.

A quel point, l’absence peut vriller la peau et l’esprit. A quel point aussi, elle n’est rien...Face à nos feux, « havres de la terre »...Face à nos yeux, qui ne connaissent ni Dieu, ni vide...Qui ne connaissent que nos douleurs avouées, devinées, partagées. Dissoutes dans la sueur de nos corps. Des peines suspendues à nos lèvres, comme affluent des navires...à tes rebords. Sur lesquels j’embarque, vers ta mer intérieure, dans laquelle je me perds, tiré vers tes profondeurs par les tempêtes, tes ongles plantés dans mon dos.

Je te désigne femme, j’enfourche tes rêves et tes cauchemars. Ceux d’un infini que tu ne cesses de vouloir découvrir. Quelque part. Dans les chiffres, les codes, les corps... « Dans les brouillards d’un ciel de Cantiques »...Dans mes veines ouvertes pour toi, tout près de tes seins, ma terre... Où j’entends « sur mon passage » ta houle qui m’enlève. Ta houle qui me traverse, me transperce. De part en part...Encore « Plus loin que la mort ».

Voilà ce que l’on trouve dans « Nocturnes & Other Songs Op.2 »...Et davantage, et plus beau toujours, plus émouvant...Ta présence, ta présence... « Ton triangle d’eau » qui me tue...




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