Je me souviens d’un tube qui avait obtenu son apogée grâce à la victoire de l’équipe de France de ballon au pied à la coupe du monde 1998. Non pas le « I Will Survive » qui me donne pour le coup autant d’urticaire que l’ eau à Gerard Depardieu, non je parle de Roudoudou et de son « Peace and Tranquility to Earth ». Ce morceau s’est logé dans nos têtes comme Devedjian dans les hauts de Seine, s’y installant pour toujours, sans trop demander, la permission (aux urnes citoyens).

Bref, tout cela pour vous dire que ce disque de « Dirty Art Club » pourrait prendre ce titre de Paix et tranquillité sur le monde. Car « Vermilion » est un summum de disque qui s’écoute l’esprit aéré, une douce chaleur accompagnant des rythmes qui nous emmènes sur des plages du Brésil, celles ou la solitude est encore possible. Les huit plages qui nous sont proposées nous emmènent dans des sonorités très sixties, comme une bande son rêvée pour un épisode jazzy de James Bond au pays de Corcovado.

Une musique ascensionnelle et non pas d’ascenseur, un trip tranquille pour que la terre aille mieux, dans le fond c’est quand même un sacré challenge que je lui impose à ce disque, mais il peut le relever.