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Dans les airs et rues de Porto, on a appris depuis petit que les océans sont tristes, beaux, berceuses et colères, quand on parle d’eux, les voix se fond chants de baleines, saudades tristes ou survivent les forces fières des femmes de marins. Bruno Miguel est né sur ces berges, a scruté ces airs marins, écoutés les naufrages et retours de matelots portés disparus. Mais lui, ne c’est pas arrêté au premier port, il est allé plus loin, dans les fjords de « Bel Canto » (beaucoup de ressemblance dans ces chevauchées rythmiques), dans les falaises saxonnes de « Cocteau twins » (ces ambiances brumeuses), des quêtes ethniques africaines, exotismes de ces grands navigateurs portugais, ou encore des « throwing Muses » et tant d’autres sirènes de par ce monde, avant de revenir sur sa terre mère, retrouver cette voix maternelle de Dulce Pontes, ou le fado de Mariza, et poser autour de leurs cous des colliers de mélodies aériennes, perles de technologies qui fusionnent avec les airs froids ou chauds, les joies et peines, et créent des atmosphères uniques, de celles qui avant de vous pénétrer jusqu’aux os comme pluie ibérique, vous a effleuré des nuits entières de son onirisme puissant. Il ne suffit pas d’être né là, au bord du Duero, ni d’avoir appris sur le bout des doigts les bienfaits des instruments électroniques, ni d’avoir l’âme si belle qu’elle vous enchante de ces lettres lumineuses au plus obscur, il ne suffit pas de savoir enrober et promener de si belles voix autour les unes des autres a en faire rougir ces demis-femmes, demi-poissons, il faut être un tout, des racines jusqu’au ciel, et là, Bruno Miguel est tout , tant et si bien que je ne peux citer un titre au dessus de l’autre, je ne peux que citer l’album entier, et vous prendre a pécher au bord des océans, calmes et inconscients, le temps de ces mélodies est infini.




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