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Dire que l’on attendait des nouvelles de Querencia avec impatience, que ce silence nous faisait blêmir d’effrois à l’idée de perdre un espoir de la musique d’ici, serait aussi faux que de vous dire que le visage ensanglanté de Berlusconi nous a touché au point de verser une larme et de prier pour un rétablissement rapide. Mais c’est une bien belle surprise que Querencia nous fait là. On pourra toujours se demander si le jeune homme n’a pas comme idole Voulzy pour la production au ralenti, mais qu’importe. Etes vous encore réceptif aux courriers répétitifs de vos amis retrouvés par malchance sur Facebook ? ne seriez vous pas heureux que ceux ci vous postent des courriers comme "Fuktup R’n’R", vous épatent tout à la fois de reprendre contact, et de cette bien belle façon. On avait quitté Querencia entre Will Oldham et Dominique A, on le retrouve pas mal d’années après prenant des traces d’un Swell qui regarderait la cold Wave, comme un chercheur regarde une bestiole étrange, dans la chaleur humide d’un labo. On retrouve les faiblesses des premières démos (un frein à main qui peut traduire un manque de confiance), mais on découvre avec plaisir des tentatives de casser ce maudit road book. Quatre chansons, quatre raisons d’espérer une suite, avec des moyens supérieurs, ceux ci étant capables de tuer une impatience qui pourrait se faire jour.




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