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Depuis les Fatima Mansions et Cathal Coughlan nous n’avons plus le loisir de croiser des compositeurs qui se chargent de prendre en eux la folie ambiante comme un acte christique. Avec la douceur, Cass McCombs a compris que tout ce qui est dérangeant passe comme le sucre d’orge de mauvaise qualité passe grâce à des couleurs vives et attractives. Pregnant pause est une offrande à la sagesse et l’une des plus belles chansons pop que l’on nous a offerte depuis que l’Anglettere a sortie la France en demi finale de la coupe du monde de rugby. La cicatrice est resorbée grâce à ses chansons, sortent d’alter ego, du laid de James (that’s that pourrait donner à Tim Booth des envies de remettre le couvert, lui l’autre grand fracassé magnifique). Diable en personne (la queue du M a une pointe démoniaque) Cass McCombs cultive des fruits magnifiques dans un enfer où il fait bon vivre, échangeant des mélodies magnifiques contre des brûlures corporelles ou mentales. Dropping the writ est un disque d’un perturbé grandiose. Disque magnifique de ce début d’année, une rencontre entre l’élégance et la rue du hazard. Un vrai bonheur.




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