Il se peut que certains d’entre vous les aient vu sur le village des Transmusicales 2002, aux vieilles charrues ou bien lors de leurs multiples concerts nationaux et internationaux. En tous cas ce groupe nous prouve une fois de plus que le rock n’ roll n’est pas mort et qu’il a de beau jour devant lui en France. Les Craftmen Club nous signent là leur troisième EP et voilà ce qu’il se passe lorsqu’ils se trouvent sur scène : "Rock’n roll get up" et ça peut aller loin croyez moi. Les Craftmen Club sont Bretons, ben oui y’a que des locaux qui passent sur la scène du village des Trans. Un avantage alors avec ces Trans ? Et bien heureusement pour eux et pour nous parce que naître à Guingamp où le foot est prédominant c’est terrible. On pourrait alors comparer leur histoire à celles des Etats-Unis à la différence que leur conquête part du Phare Ouest et se dirige vers l’Est sauvage. Ainsi tels trois cow-boys ils conquissent nos cœurs et surtout nos jambes qui aux rythmes des fûts de Yann, des cordes (métalliques et vocales) de Steeve et la basse de Kevin, ne peuvent s’empêcher de bouger frénétiquement. C’est sur Bang Bang que la charge est donnée aux sons des fusils et des revolvers mais aussi d’un cheval, serait-ce un Mustang ? L’histoire ne nous le dit pas. Une chose est sûre c’est que le chevauchée continue à coup de rafales de riffs c’est viril, c’est rock, c’est bon ! On y voit clairement leurs influences en particulier le jsbX mais il ne faut surtout pas s’en contenter et aller chercher plus loin car les Craftmen Club ont de beaux jours devant eux. Pour nous quitter ils nous proposent alors une ballade en Mustang mais cette fois-ci il s’agit de la voiture et roulant tranquillement aux sons des orgues on peut se remettre des émotions provoquées après la traversée du désert et continuer le voyage nous même au volant du bolide. Et outre ce disque le groupe réalise des prestations scéniques inoubliables et à ne rater sous aucun prétexte s’ils passent par chez vous.