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Moi je n’aime pas le saxophone. Alors que c’est un instrument terrible (et une véritable arme de destruction massive chez John Zorn pour ne citer que lui), ben non, je ne l’ai retrouvé que dans tous les slows pop pourris qui ont bercé ma jeunesse, à accompagner des refrains écrits pour et par des déficients mentaux. Ca m’a pas mal traumatisé (quand on est enfant, on est sensible) et du coup je me méfie dés qu’un souffle du dit instrument surgit dans un morceau quelque soit le contexte. Et dans le cas d’Enregistré Par Steve Albini (EPSA), le contexte, c’est un rock teigneux et tendu, qui est distillé sur les 6 plages de cette autoproduction intitulée The Ephemera’s Worship. Et il faut bien dire que derrière ce nom de groupe qui pourrait nous faire croire à une vaste blague (Produit par Charlie Oleg, ça sonne bien aussi ? Non ? Bon …) se cache un premier enregistrement (par Steve Albini :… moi, quand je tiens une blague …) du meilleur tonneau. Avec EPSA, on a parfois l’impression que Sun Ra s’est invité chez Do Make Say Think pour prendre l’apéro, et on se dit que leur musique doit être terriblement efficace en live. On regrettera quand même un peu la voix trop en retrait du chanteur, bien souvent inaudible au milieu du fracas instrumental, d’autant plus qu’un certain nombre de ces titres sont chantés en Français. La démo est en téléchargement sur le site du groupe, alors ne vous privez pas de ce plaisir, c’est par ici : www.enregistreparstevealbini.com.




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