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Sweets for the wild, compilation sur une idée de l’indispensable Dana, est la preuve qu’un réseau mute petit à petit en famille. Plutôt que de promouvoir l’excellent label another record, Dana et sa bande donnent un coup de projecteur à la production d’autres labels (drunkdog, travelling ou encore partycul system) sans oublier deux pensionnaires d’another (lunt et jullian angel). Ce sont les tendus Hitchock go home ! Qui ouvrent avec ce je ne sais quoi de girls against boy qui me ferait allégrement prendre l’autoroute à sens inverse pour avoir cette même dépense d’adrénaline. Pour ce qui est des inconnus (pour breezy temple, mansfield tya ou lemoine vous savez ce que nous en pensons ici) on retiendra l’urgence sous l’éteignoir de Fante, la salle de gym cynoque de hapi wizz (et ses amis), le vent marin et brumeux de sundayer ou encore la pop minimale du duo de polyethylene. Sincabesa nous driblera comme ronaldhino avec fluidité et accoups, singe blanc nous terrorisera sans jamais nous accommoder dans une adaptation du syndrome se Stockholm alors que Lame lui se limitera à la pitence du condamné pour faire vivre ses chansons et mourir sa voix. Un effort de plus pour faire sortir de la marge une musique pas comme les autres qui la mérite.