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Un ami me disait récemment que les anglais achetaient beaucoup de guitare depuis un an et que la vocation de DJ était pour les ringards, les guitares étaient maintenant les reines. British Hawaii ont certainement acheté leurs guitares récemment pour avoir un son si lourd (blast) si ciselé, pour une entrée en matière sautillante imitant les Spécials jouant un punk rock aux amphétamines. Amphétamines ou simple jus de fruit pour une fête, on the list, plus entendu de jubilation pop rock telle que celle-ci depuis le premier album des Franck & Walters. Beaucoup d’énergie pour nous faire tourner (wouaaa (mix)) la tête , les British Hawaii l’ont eux aussi souvent pour se prendre pour un Mark E Smith moins barge mais tout aussi vindicatif. On parlait de jouissance, de dynamique, celle-ci se retrouve (too much space) sans rien animer mais laissant entrevoir des lignes de fuite allant de pop rock sans les usages avec de la prétention (super hidding) ou sans (let me drive). British Hawaii a le bonheur de la naïveté, le nez dans le volant ( so quiet) d’une voiture tape cul comme pouvait l’avoir le David Gedge des premiers Wedding Present (ponksung). Rapprocher hawaii du mot british semblait inopportun, mais ici le globe est fou et les continents des immenses planches de surf. Des guitares encore en vente après cette chronique. Un gros coup de cœur.




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