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Je n’irai pas par quatre chemins : ce groupe propose une musique hybride et excitante, basée sur un rock énergique auquel viennent s’adjoindre des touches électro et des cuivres qui boostent ces cinq morceaux irrésistibles incoercibles et ensorcelants. De surcroît, Ciao ! Manhattan dote le tout de petites ambiances cinématographiques par le biais de samples de voix, ce qu’illustre fort bien " Cosmos fever ", premier morceau de ce Ep, prédestiné de par son titre et qui donne le ton du disque avec ses " I got the fever, got-got fever ! ". Les cuivres font ensuite leur apparition sur un " Strychnine " fiévreux et endiablé, encanaillé par des grattes toniques et ces mêmes cuivres, puis " Be underground " impose une atmosphère assez funky, trépidante, relevée par un rythme sautillant et ces cuivres décidément chaleureux et excitants, qui nous offrent même une belle envolée peu après la moitié du morceau. " Griots on sunset street " commence façon cinéma, avant qu’un rythme électro zébré de six-cordes nerveuses n’emporte ce titre vers les sommets, aidé en cela par des voix, qu’elles soient réelles ou samplées, diablement efficaces. Arrive ensuite un morceau chanté en français, " les dessus du rêve ", qui boucle ce cinq titres avec maestria, rythmé et à nouveau boosté, à l’image des autres plages, par ces cuivres et ces guitares à l’esprit ouvertement rock, un orgue faisant même son apparition. On s’aperçoit que Ciao ! Manhattan, s’il laisse entrevoir quelques influences, brasse celles-ci avec habileté pour en proposer une version entièrement personnelle, grisante, qui démontre un potentiel évident et augure d’un avenir pour le moins prometteur. Et à l’écoute de ces cinq morceaux dansants et captivants, on se prend à attendre la suite avec une impatience non-feinte. Excellent groupe.




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