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Jeune liverpulien d’une vingtaine d’années, Eugene McGuinness, nous arrive avec un premier album très court mais intense. Adepte d’un songwriter soigné mais aussi doucement barré comme pouvait l’être celui de Syd Barrett, Eugene McGuiness est aussi un formidable cuisinier de l’abondance, construisant ses chansons comme on monterait un château de cartes, entre peur de la chute et griserie de monter toujours plus haut. Découpé en deux parties très distinctes à défaut d’être significatrice d’une quelconque cohérence, ce premier album témoigne d’une jeunesse, une fraicheur qui en oublierait presque les conventions. L’ouverture de cet album, donnera le ton, avec des chansons fantasques qui pourraient illustrer un retour de Mell Brooks. Non dénué d’ambition, le jeune homme accumule les instruments pour ménager le suspens, pour retarder la chute, dans un format court. Barde urbain, Eugene, décore le quotidien, rendant la moindre action banale digne d’un conte de Perrault. S’essoufflant sur la longueur, le disque convaincra les sceptiques à l’aide de morceau imparable comme le « monsters Under bed ». La jeunesse triomphante.




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