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La musique concrète et toutes ses excroissances pêche la plupart de temps dans la tenue d’un discours parallèle qui ferait passer les discours de Raffarin sur la croissance comme le discours de la méthode. Trop conceptualisé souvent illisible sans notice, cette musique oublie que l’émotion est l’unique lien avec l’auditeur. Le ciel se couvrit de bombes est un groupe qui lui a comprit cela, donnant un dialogue à lire et une bonne prise en main de notre imagination par des bruits qui tout en nous étant familiers, se rattachent à de nouveaux champs. Énigmatique à la frontière de l’abstraction totale, le ciel se couvrit de bombes irradie la place, ne détruisant rien, donnant juste l’illusion de la fin prochaine. Il y a de l’espoir dans cette musique à défaut d’en avoir dans l’humanité. Loin de Bagdad.




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