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  • 10 novembre 2007 /
    M2R
    “une souris deux éléphants trois signaux”

    rédigé par gdo
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Le temps est ainsi que nous ne l’avons, quoi que nous fassions. Quand nous arrive plus de 70 minutes de musique, il est évident (le temps nous manquant) que l’écoute sera unique propre à un instant, à moins d’y receler les valeurs uniques qui nous manquaient jusqu’alors. Le bestiaire de M2R répondra à cette invitation ou plutôt nous y répondrons, d’abord par bienséance, ensuite par curiosité, qui chez un chroniqueur, même amateur, est la moindre des choses. Pince perroquet, kalimba, orgue à bouche, tourne disque, et points de suspension avec de l’être entre ciel et terre. Les noms des instruments comme évocation au voyage, puis le jeux entre eux, qui du gecko au bousier (insecte admirable) au pentatome des crucifères, nous baladent, nous perdent sans jamais nous induire en erreur, ne cherchant à vrai dire pas vraiment la vérité, la fleur de la science exacte. Ces onze pièces sonores (on ne peut plus parler ici de morceaux) sont à l’image du sol d’un forêt, micro société à la surpopulation obligatoire, car l’unité ici fait la fore. Comme elle le fait chez Eric, Corinne et Manu. M2R ne cherche pas la contemplation, le regard instruit et fatalement sentencieux, une souris deux éléphants trois signaux c’est le partage du plaisir dans des fragments que seul la nature peut nous donner, car si le moustique pique, la coccinelle elle nous émerveille. Tout est dans cette dualité. La nature et des hommes.




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