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  • 11 août 2009 /
    Novela
    “somewhere there is magic”

    rédigé par gdo
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Yasmine est de retour, plus de dix ans après avoir croisé son chemin en première partie d’un pulp superstar avec lighthouse, l’une des plus belle voix pop féminine française est de retour avec novela, un projet que phil spector lui-même adorerait s’il n’était pas plus occupé au tir-aux-actrices. Composé de dix chansons, somewhere there is magic, reprend en partie les choses ou belle and sebastian les a laissé, combinant les sucreries des suprêmes, les volutes de tarnation à la rythmique lancinante et endiablée tout droit venue de Tucson. Impossible de retirer un morceau de ce tout, tellement ce disque respire la réussite parfaite, sans redondance, sans facilité nous laissant même entrevoir une assurance nouvelle dans la voix de yasmine, appuyant celle-ci (blanks) par une instrumentation jamais dispendieuse mais toujours judicieuse, ou comme sur un gloomy Sunday à vous flanquer un frisson incroyable quand yasmine croise l’ombre de beth gibbons. Genre de disque que l’on se plaît parfois à détester au passage de fifteen ou singing aussi casse-gueule que réussi, somewhere there is magic accomplira son office sans l’ombre d’une retenue, celui de devenir un attrape coeur, sucré, charmant sans être niais. Dix ans après, à l’entrée du printemps, je sautille chantant read my lips dans la rue, entraînant autour de moi à l’instar de bjork dans is so quiet, les piétons à danser en tapant des mains. Jubilatoire et beau.




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