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On va pas vous mentir, nous sommes ici à la solde du grand capital (notre but est de vous faire acheter autant de disques que possible, même ceux de Placebo, Coldplay ou autre Bjork). Nous avons pour mission de vider vos comptes au profit de gens qui savent quoi en faire, notamment en cette période du mondial de la totomobile, appendice métallique mais non turgescent de nos condisciples. Aujourd’hui donc c’est le sur le cas de La Fresto que nous nous attardons. On avait quitté la Fresto au milieu des lions, et en plein soldement de compte chez nos regrettés Lithium. Libre comme un pétale sous sa fleur, La Fresto décide de sortir (on décide un peut pour lui chez nos acheteurs de tutures) sur le net en téléchargement libre (feel free download) sur son site. Subtilement nommé tu l’as bien cherché, ce nouvel opus opère La fresto à coeur ouvert, jamais aigri (et il pourrait vu la conjoncture). La Fresto irradie notre quotidien de phrases définitives comme " la vie c’est fini je ferais avec " (les îles atlantique). Si le style est toujours claustro-dynamique, le disque fait aussi peur que le dernier Bertrand Betsch, la présentation guillerette en moins. Décomposant son temps, la Fresto répond à ce va mieux ? non jamais auparavant !!! (ca va mieux , non ?). Parlant de la mort comme d’une chose non définitive, sans tomber dans le piège de la religion. Il mutile les sons leur laissant l’air nécessaire à une existence se moquant des apparences (la façade). Jamais glauque, toujours sur le fil d’un rasoir avec lequel il ne joue pas, La Fresto ouvre une porte à ? (toujours pareil) pour un duo sadique. Grande ouverte la névrose de La Fresto s’éparpille, accidenté par une chose, la chance d’être encore en vie. Oubliez donc cette intro médiocre, je ne suis pas ici pour un fournisseur d’accés pour vous vendre du haut débit pour mieux telecharger. Non, prenez cela comme un conseil, celui d’un ami. Ca va mieux…




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