On disait tricky trop noir pour se mettre dans la lumière. On disait tricky trop associable pour se fondre dans le systéme. On disait tricky toujours en avance sur son temps…….on en disait des choses sur l’homme, n’empêche que via deux premiers albums somptueux l’homme avait gardé cette droiture et cette identité propre qui font de lui un artiste à part, et même si la caricature guêtée au coin des rues noires jamais les causes n’ont été remises. Blowback ouvertement tourné vers le grand public et les radios FM à gros tirage surprend à cet égard désagréablement mais bien plus encore par la tournure des événements. Peut on s’entourer des RHCP, Alanis Morissette, Live ou cyndie lauper sans craindre à l’arrivée le goudron et les plumes. Comment écouter Girls sans avoir une montée de gerbe, une vraie pas une au figuré ? Comment ne pas rire face à excess aussi gland qu’un curé chez les nudistes ? Comment supporter ce Hawkman qui plombe une bonne partie du disque (soit dit en passant déjà bien plombé) par sa voix à la " zoum zoum zé " et navre sur un bury the evidence de bonne facture. Après la tasse que sauver ? Da woman, ou wonder woman sample, le something in the way méconnaissable mais bien dans l’esprit su lequel même Hawkman deviendrait Presque convaincant. Et puis cyndie lauper sortie du cimetière évite la catastrophe promise pour nous régaler, Your name simple jamais simpliste vient se loger dans nos bras afin de le consoler de toute cette mauvaise compagnie. Pour nous rassurer nous tricky offre l’oppressant A song for yukiko, histoire de ne pas perdre notre trace car après cette pilule le bac tricky pourra toujours nous siffler, il devra d’abord faire ses excuses et ensuite écrire dignement, par comme un tirroir caisse malade et surtout malhabile qui confond tout et ne fait rien. A éviter absolument.