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Un soir voguant, voguant au gré d’un parc new-yorkais à la poursuite d’un certain M. Stillman, je me suis laissé emporter, bercé par le flot subtilement mélancolique d’une électronique humaniste qui osait dire son nom. Discutant de tout et de rien, mais surtout de tout, avec mon nouvel ami, je me disais que La Nature Est Plus Belle Encore et je me balançais, l’échine frissonnante de bonheur, sur les sons perlés de Jonathan Burnay, alias Humbert Utz. Là-haut sur mon nuage, fomentant un complot au perlimpinpin, ses sons à la spatialité hédoniste me guettaient et m’entouraient d’une ferveur amicale, molletonnés dans leur couette en cumulus épars, mes songes évanescents débusquèrent derrière un ange égaré une Fille Inconnue. Tellement triste et tellement belle, je la pris dans mes bras, elle me sourit et unis dans une félicité faconde, nous regrettâmes presque les effets de manche drum & bass venus perturber notre nouvelle union. Pas décontenancés pour autant, nous nous mîmes à imaginer mille projets farfelus, nos pensées éparses fusaient quand tout à coup, une jonquille rêveuse nous proposa un Emménagement furtif et discret dans des lilas pourpres à la chevelure humectée d’embruns forestiers. En quittant les lieux le lendemain, nous ne prêtâmes guère attention à un Magnétophone à la turpitude décatie et ondulant de tranquillité insoumise, Nous Savions que ces trente-huit minutes resteraient longtemps accrochées au fil ténu de nos mémoires. Unique témoin de cette romance imaginaire, Humbert Utz avait emménagé dans nos esprits, il y sera toujours le bienvenu.




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