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Qui aima Galaxie 500 ne châtiera ni Q. And Not U. ni Death Cab of Cutie, et encore moins aujourd’hui Marell ! Ni leur EP qu’on écoute en boucle ici à la rédaction. La faute à certains accords (guitare ? basse ? les deux ? ), à certains effets de micro et/ou de production (Voix projetées vers l’avant ? Accords saturés ?) à ce fameux chant, réunion réussie du chanteur et de ses chœurs. Outre un superbe accent anglais, ce qui ne gâche rien, on rajoutera à ces quelques trouvailles un joli souvenir de Ride que certains accords de guitares ne sont pas sans sublimer sur des riffs énervés et sur une batterie haut-la-main. Elle roule et brouille les pistes sans jamais perdre l’auditeur en chemin ; bien au contraire, nos sens sont tout autant aiguisés que ceux d’un trappeur sur sa piste.

Pourtant, pourtant… Sont toulousains, les Marell. Marrant. Ils ont du mérite les Marell. Le premier morceau, « Everything Black and White » nous éblouit, la suite de ce six-titres nous envoûte : on peut l’écrire sans rougir, Marell est super convaincant dans le rôle de groupe de french shoegaze. On adore les voix délicates, les textes dont la fibre romanesque laisse passer un soupçon de lumière nineties.

Le futur ne brille pas autant que le présent de ce groupe, ni de leur premier EP (Places That We Know, 2023) : DIY souple et post-rock, d’un six-titres de Marell tout en lo-fi : ADA se déclare fan absolu !




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