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Saperlipopette. On ne les croyait pas capable de faire un tel disque. On avait forcement placé quelques kopeks sur eux, car leur deux premiers disques étaient assez étrangement jouissifs, pour qu’on suive à la trace ce groupe, dont on ne sait finalement pas grand-chose. " God’s money " met les pieds dans le plat. Si leur disque éponyme et " Revival of the shittest " étaient relativement délicat à écouter, " God’s money " prend une autre voie, enfin essaye tout du moins. Ne vous attendez pas à claquer des doigts ni à chanter les refrains a gorges déployées. Ce serait trop facile. Gang gang dance essaye avec un vieux synthétiseur, avec des bruits d’ovni, et avec cette voix stridente, de nous emmener dans leur monde, fait de lapin d’Alice aux pays des merveilles, ou de coté obscur. " God’s money " est un disque essentiel. Autant le dire tout de suite. La facilité avec laquelle ils arrivent à transformer des bruits venus d’ailleurs en mélodies subtiles et efficaces, vous laissera sans voix pendant toute la durée du disque. " Egowar " est le premier tube de musique expérimentale, une mélodie facile à retenir jouée encore et encore, une noirceur contagieuse, et une beauté à couper le souffle. Bien sur tout n’est si évident dans ce disque, la plupart des morceaux demandent de l’attention et du temps afin de donner leur juste valeur, mais la spontanéité d’ "Egowar " servira de porte d’entrée. Voici votre sésame. Ce disque est très surprenant pour ceux qui suivaient un peu les premières sorties du groupe. Et ce disque surprendra encore plus les novices. Un grand disque, un disque où la folie n’est qu’un atout parmi d’autres, où la beauté n’est plus un artifice. Plus qu’à découvrir absolument, " God’s money " de Gang gang dance est à posséder absolument. En vous remerciant.




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