> Critiques > Autoproduits



Comme s’il fallait y voir un signe, une manière pour l’auteur de s’effacer derrière elles, les huit compositions du premier album solo de Louis Durdek ne sont pas attitrées. L’interprète aurait comme attrapé celles-ci aux gré de ses pérégrinations, des rencontres avec elles, qu’il aura attaché à son sac de voyage, avant de les partager comme on transmettait les chansons d’un village à un autre avant l’avènement des enregistrements. Héritier de Leonard Cohen (pas un hasard si le premier projet musical de ce musicien autodidacte, alors en quartet, se nommera The Traveling Lights) cousin évident de Piers Faccini (Holy Waters) dont il partage cette veine de la transmission des histoires de voyage, Louis Durdek s’inscrit dans une tradition folk, ici surtout solaire, même si la mélancolie a le bon goût de disséminer ici et là des nuages, laissant des plages d’ombre sur les grandes étendues verdoyantes que Louis Durdek arpente. Injectant de l’intime dans ces compositions aux senteurs universelles, Louis Durdek nous propose un voyage en sa compagnie, sans nous donner la main, mais en nous caressant l’épaule, comme un guide qu’il est et qui a conduit ses belles ballades folk à nous, piochées sur les chemins menant à ses rues sans nom. Les veillées nocturnes de cet été viennent de trouver leur bande son.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.