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« We must destroy that image ». En ouverture, ce mantra tiré de British Sounds, film réalisé en 1969 par Jean-Luc Godard et Jean-Henri Roger pour le compte de London Weekend Television, qui refusera de le diffuser au vu de son contenu jugé polémique (la condition de la classe ouvrière anglaise passée au tamis maoïste, à l’époque où le communisme était cool aux yeux de la gauche occidentale), donne le ton d’un ELP (pour les profanes : ethos, logos, pathos – sachant que d’ordinaire on place le pathos avant le logos, même si c’est le logos qui a vocation à absorber le pathos, et donc l’ordre proposé par Fabrizio Modonese Palumbo s’avère, à bon escient, plus que pertinent) grondeur et mystique, servant d’habillage sonore pour les chorégraphies de Paola Bianchi.

Enregistré et mixé à Turin par l’inamovible Paul Beauchamp, tout de bourdonnements et de lacérations sonores, ELP fixe un cadre orageux pour les tétaniques circonvolutions dansées de Paola Bianchi. Le label italien Dissipatio (Satan is my brother, Dream Weapon Ritual, The Star Pillow, etc.) poursuit son travail de défricheur et offre un cadre idyllique pour un Fabrizio Modonese Palumbo toujours, et encore plus, aventureux.




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