> Critiques > Labellisés



Heureuse rencontre que celle entre Brisa Roché et Marnix Dorrestein. Artiste protéiforme et concentrant un nombre incalculable de passeports musicaux dans sa valise, Brisa Roché s’est acoquinée ici avec Marnix Dorrestein alias IX, metteur en son déjà croisé entre autres chez Herman van Veen, pour le meilleur....et le meilleur. Elle dans sa veine si caractéristique de chanteuse et non de diva qui saurait tout aussi bien reprendre une piéce de l’opéra classique, que vous chialer dans votre verre en reprenant un titre de Will Oldham ou vous faire danser dans une version explosive d’un titre de LCD Soundsystem, elle donc, réalise un sans faute, tout à la fois alter égo de The Kills (Ego Boiii) que d’une Bjork sans les cynthres (Fluent in Silence) ou tout simplement Brisa Roché, car n’en déplaise à certains esprits chagrins, comment cette fille n’a t’elle pas la renommée qu’elle devrait avoir, alors que Shirley Manson a fait pendant des années les choux gras de la presse spécialisé, en faisant du nom de son projet, la réalité de sa production vocale. Avec IX, c’est une myriade de styles, comme la réalisation d’une carte des possibilités de la pop. L’album a la douceur d’un après-midi ensoleillé sous un arbre chagrin, le piquant d’un vin à la robe affirmée à prendre après la sieste, la magie des volutes d’une cigarette allumée alors que la nuit tombe, et que les effets de la combustion entourent la Lune pour mieux habillés nos pensées nocturnes. « BRMD » , comme le nom d’une molécule hybride a injecté à tous ceux qui pensent que la pop est morte.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.