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Ayant une culture jazz aussi pauvre que les programmes culturels proposés par les douze candidats à la présidence française, j’arpente que rarement les sillons d’un disque de cette musique que nous sommes certains à voir comme le seul art ou le producteur prend plus de plaisir que le spectateur.

Alors vous allez me dire, mais pourquoi en parler. Déjà une, car je fais ce que je veux, ensuite car ayant la curiosité aussi fatigante qu’un film de François Ozon sur une histoire d’amour dans un EPHAD, j’écoute tout ce que l’on me donne ou que j’achète.

Alors quand le label Ansible Editions me confit un album, je l’écoute, je tente de comprendre, et si je ne comprends rien, la musique, elle peut finir par me prendre, me questionner. Et c’est le cas avec « Meadow of Dreams » de The Brodie West Quintet, mais par une voie qui pourrait bien faire éructer le premier

ayatollah de cette musique. Car si j’ai plongé dans cette musique, c’est en voyant en elle une forme de suite à certaines œuvres de Talk Talk, de Tortoise et du cinéma muet, ce qui pour ce dernier est loin d’être anormal, voir carrément cohérent (on imagine une scène sur « Inhabit II » pleine renversements et de panneaux des dialogues.). Plus énigmatique pourrait être la liaison avec une musique qui n’est pas pour le coup le point de départ du jazz, mais une captation par un univers pop expérimental ou post rockien, de certaines attributions de cette musique. Et c’est certainement pour cela que ce « Meadow of Dreams », loin dans mes affections premières pour la musique, a obtenu une attention plus que poli de ma part. Sans tomber dans une relecture de l’histoire, ce disque est une belle ouverture vers ce que nous pourrions appeler la connivence. Pour ceux qui aiment le jazz...et pas que. Expérience.




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