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La machine a remonter le temps de Rémi Parson est un modèle hyper puissant.

Quand il l’utilise, il ne se contente pas de remonter le temps juqu’au plus douces années de Sarah Records, il en profite pour remonter jusqu’aux origines de notre géographie terrestre,
direction Pangée, pour qu’enfin se rencontrent sur un même continent Manchester et sa grisaille dansante, New York la ville qui ne dort jamais, Tokyo pour son sens du cool presque fétichiste et Paris pour cette voix fière et tout compte fait peu soucieuse de l’avis des autres.

Il faut du cran pour assumer la fragilité des sentiments, l’anxiété du temps présents et le questionnement perpétuel. 
Et c’est d’ailleurs peut-être à ces rencontres entre la vulnérabilité et de la maitrise du musicien que nous devons ce très bel album, étrange reflet mélancolique et dansant d’une époque où même crevés nous ressentons l’envie de nous laisser embarqué par ces sentiments et ces ambiances que nous pensions avoir déjà tant explorés chez Daho , The Field Mice , Chessie ou Ulrich Schnauss .




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