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Anglicisme qui a longtemps fait le bonheur des chefs de service après une réunion inter-service, et maintenant rattaché plus communément avec le sport ou les émissions politiques, le débrief est le moment de lâcher les non-dits, d’expliquer les crispations et de refaire le match avec une mauvaise foi qui n’a d’égal que le seum mal caché de Giroud à l’annonce de la sélection de Benzema.

En choisissant ce nom de groupe, nos 4 acolytes n’imaginaient certainement pas coller à ce point à l’histoire de ce groupe. Fondé à l’été 1999, les membres du groupe finirent par sortir leurs morceaux, plus de 20 ans après, chacun vacant à ses occupations musicales ou s’éloignant géographiquement. C’est que le potentiel est là. Membres à l’époque de Seymour, Craft, 80:Planet of Trash et HK(quintet), nous avons pu les retrouver pour certains entre autres chez Papier Tigre, Fordamage. Élaboré dans un passé lointain, « The End Came at Dawn » est un mélange de post rock et d’un psychédélisme brumeux, nous rappelant à certains égards ce que faisait Moonman (Concrete Cloud). Ancré dans les années 90 (« Hole in the Hull » comme un morceau de Sebadoh que Lou Barlow aurait décidé de voir grandir dans une éprouvette traversant le temps) ce EP est comme une photo 20 ans après, sans les pics sur les cheveux ou le poids, juste le plaisir de faire celle-ci et de se retrouver ensemble pour justifier de l’importance de se revoir. Bien plus que des retrouvailles, le rattrapage d’un temps qui aurait pu être perdu.




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