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12 mai 2021 /
Nika Leeflang Project
L’interviewréalisée par
ADA : Es-tu satisfaite des retours des personnes qui écoutent l’album sur ta musique ? Te retrouves-tu dans ce qui est dit ou dans ce qui est écrit sur ton travail ?
Nika Leeflang Project : C’est hyper bizarre de se relire à travers le prisme de la personne qui a posé les questions.
Je me rends compte que le contenu de mon album est super bien reçu, que je ne me suis pas trompée d’équipe pour la réalisation, (A.SEVERAC/ R.PREUSS/ D.DARMON/A.RABAUD / REGION OCCITANIE/ VILLE DE MONTPELLIER / BOOMERANG/M.A.D-PIAS), que l’univers que j’ai imaginé autour de BAD SUNDAY, et que le « project » autour de cette « semaine ATYPIQUE dans la peau de NIKA LEEFLANG » est accepté.
Je suis meme émue, je l’avoue des retours que j’ai pu en avoir. J’ai aussi fait appel à une structure de promotion (le bureau de Lilith) qui a fait un travail remarquable en terme de communication sur la sortie de l’album. ça m’aide à toucher un nouveau public et à faire écouter mes morceaux, qui je l’espère, pourrons aider les gens a accepter plus simplement la richesse que leur offre leurs émotions. Accepter ses émotions et ses états d’âmes, c’est se rapprocher de son coeur, de son « instinct » Le coeur, que cette periode loooongue et trouuuuble nous a fait distancier. En effet, ne plus se voir, ne plus se toucher, ne plus sortir.. nous à éloignés tant physiquement qu’émotionellement. On dit "loin des yeux, loin du coeur » je n’ai jamais trouvé cette phrase aussi vraie.
ADA : Tes difficultés en tant qu’artiste dans cette société ? Est-ce un moteur ou un frein pour ton travail artistique ?
Nika Leeflang Project : En tant qu’intermittente du spectacle, le soutient de l’état (l’année blanche) est quand même assez protecteur. La mise en place de dispositifs de formations est une bonne alternative, et le panel de choix est vraiment large, en tant qu’artiste, ou auteur ( dispositifs de soutien) mais je ne suis pas une salle de spectacle, je ne suis pas un théatre, ni une salle de concert privé.
Qu’en serait il si j’étais plasticienne ? Si je venais de perdre mon statut ? si je n’avais pas cumulé assez de dates pour déposer les 507 heures nécessaires à l’ouverture des droits ? Ces questions, ce sont des réalités, que nous avons sous les yeux…
Sauf qu’en général, on ne comprends que ce que l’on a vécu… La seule fois où j’ai été presque « mince » dans ma vie et où j’ai perdu 10 kilos, c’est quand j’ai perdu mon statut d’intermittent, pendant 5 longs mois… Heureusement j’étais en tournée, donc … à l’abri… Qu’en est il en situation de crise, pour les personnes qui ne sont pas à l’abri ?
Cette période est réellement un fléau global.
Changeons de sujet…
ADA : Tes projets pour l’année à venir ?
Nika Leeflang Project : Le travail de la scène en résidence artistique (travail du repertoire, du plan de feu, du son façade, amélioration de mon contenu visuel : j’ai tres peu travaillé sur mon image, je n’ai presque pas de photos) mais aussi le travail plus coté professionel comme la formation. J’ai également des projets de petites représentations privés.
ADA : Et pour finir, quelle est la question qu’on ne t’as jamais posée en interview et que tu aimerais qu’on te pose ?
Nika Leeflang Project : Nika, Mais Pourquoi portes-tu si souvent du rouge à lèvres ?
ADA : et du coup, la réponse à cette fameuse question ?
Nika Leeflang Project : Car comme mon oncle disai toujours, si tu a un gros nez, mets du rouge à lèvres. J’adore tellement sa philosophie de vie :D rien ne serai parfait sans un peu d’imagination ou de création par le détournement.