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Ultra référencé, ce EP de Ultra Romances est une suite de cinq vignettes comme de longues épitaphes, des jeux de piste échafaudés autour d’une seule contrainte, celle de la rime riche (un hommage caché à Cabrel ?) et de la jonction entre ce que l’art nous propose pour sublimer nos vies et des moments clé de celles-ci.

Souchon (un matin), Christophe (souvenirs) (la répétition de « même si Christophe est parti » comme pour se persuader que c’est la réalité), Niagara (Les Fleurs) Céline Sciamma (sur l’île) John Carpenter (Christine) Simone de Beauvoir (Edouard) sont des points cardinaux avec lesquels le duo (Hugo Hubert aux compositions) trace un canevas, qui au fil des écoutes en deviendrait presque hypnotique, traçant un tourbillon (celui de la vie ?). Au chant Agathe Genieys pratique un « chanter-parler » qui sait à merveille faire le petit pas de côté pour se lover sur une ligne mélodique pas si binaire qu’elle peut bien vouloir le faire croire

Après l’électro cru, poétique et poignante de Poupard voici un versant plus soft, mais tout aussi intéressant, un parcours tout en name dropping (autre hommage caché à Delerm ?) qui comme les fragments d’une vie, raconte une ultra romance. À suivre absolument (un hommage de votre serviteur à Diabologum)




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