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C’est assez incroyable, c’est presque aussi fou qu’une scène de deux heures moins le quart avant Jésus christ dans laquelle Leon Zitrone commente une course de chars, mais le math rock et ses confluants sont devenus des machines à danser sous le soleil.

À l’instar de Franck Goes to Point à Pitre qui eux font dans le mélange créole et math rock, les Barcelonais de Parmesano font dans la musique festive qui irait du pire du rock alternatif français époque Mano Negra à des choses plus caribéennes, le tout plongé dans une musique qui se veut presque scientifique, sauf qu’ici le binoclard qui squatte le labo de physique serait accroché au plafond pour y servir de cible à fléchettes.

« Vida Extra » est ici agrémenté d’un ancien EP et d’inédits, le tout nous brossant un terrain plein de diversité et de folie, entre le Animal Collective des débuts et la musique des bodégas quand celles-ci nous offrent après minuit le droit de quitter notre enveloppe corporelle pour entrer dans celle plus libératrice de derviche tourneur en délicatesse avec la géométrie. « Vida Extra » et son complément et en soit un pilier d’une soirée réussit, entre fin de partie démoniaque sur un mario kart vintage et réalisation d’un cocktail explosif sans alcool, mais avec une bonne dose de piment ravageur. Parmesano, un fromage accrocheur, qui tout en vous donnant des aphtes, regorge de saveurs intenses et fruitées. Indispensable.




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