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Que ce soit au sein de Bastet, We Phenix, Kaiser Palace ou sous son propre nom, Ched Hélias a enregistré quelques joyaux injustement méconnus du rock indépendant français.

Si sa voix à l’accent anglais impeccable reste immédiatement identifiable, évoquant le timbre de Stephen Malkmus avec une élégance britannique en plus, ce serait une erreur de le réduire à son simple organe, aussi puissant soit-il. Ched est avant tout un excellent musicien (piano, guitare, chant...), et un superbe compositeur. Pour s’en persuader, il suffit de réécouter Loads Of Time de Bastet, In The City de Kaiser Palace ou Dig The Soil paru en solo, mais également ses démentes reprises de Grandaddy et Pavement sur nos compilations Hors Série.

Aux dernières nouvelles, Ched s’essayait au chant francophone en compagnie de l’indispensable Arnaud Le Gouëfflec. Mais depuis plusieurs années, plus aucun signes de vie (tout du moins musicale).

Je profite donc de cette brève pour lancer un appel : « Ched, reviens, tu nous manques ! »