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On redoute tous de croiser un ancien bon copain de lycée ou de fac, avec qui vous aviez partagé pas mal de trucs, car souvent c’était à la mode, et plutot que de rester à lire le dernier Amélie nothomb ou de regarder un policier ringard à la télé, il valait mieux se fendre d’une bonne touche de franche camaraderie autour de plusieurs bouteilles en compagnie de plusieurs filles si possible. Ce n’est pas tellement les souvenirs qui inquiètent c’est surtout de partager les divorces, les travers, les ratés et les réussites primaires comme acte d’union nouvelle, pour une camaraderie plus virile et pathétique. L’arrivée du nouveau fountains of wayne devait être comme la rencontre d’un ancien compagnon de route sur la foi d’un premier album tout dans l’ère du moment, on parfait alors de suiveur des weezer, rentales et autres groupes ayant ratés le diplôme du cool à la différence de pavement. Pour welcome interstate managers, les fountains se présentent bien propre sur eux (pas aussi classe que ceux de la pochette) pas délabrés après tant années de silence sans venir percer les enceintes de la maison, et nous offrent un album inespéré, un de ces disques au plaisir tel que l’on lui pardonne les écueils de la longueur (18 titres !!) et celui d’un son de guitare parfois bien daté. Mais ce serait passé sous silence des merveilles telles que no better place et autres mélodies dans le sens de nos pas. Fountains est une histoire de copain qui dure au sein même du groupe. Alors même si on se voit rarement, et même si ils appuient crûment dans ses chroniques là où cela peut faire mal, les fountains of wayne est le groupe ami que jamais nous ne craindrons de croiser, car en fin de compte....c’est un groupe cool. Très bonne surprise.




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