> Critiques > La Clipothéque



On ne présente plus Pascal Comelade, et si on le présente quand même il se fera un plaisir de se montrer sous de nouveaux jours, ou ici, de folles nouvelles nuits. On ne présente bientôt plus les Limiñanas, dont le génie du titre ("je ne suis pas très drogue", "votre côté yéyé m’emmerde"), le dandysme à rebours, l’hédonisme à la Troggs, bardé d’un fuzz gras et épais comme des churros en temps de canicule, l’invraisemblable sexytude nonchalante du duo formé par Lionel et Marie, nous auront fait ruer de joie quand le rock français commençait à peser sur nos corps, "lourd comme un cheval mort". Et si on les met en présence l’un de l’autre, les politesses seront abrégées dans l’urgence de la musique binaire et ça donnera un précipité d’étincelles et de mouvements incontrôlés de caméra à nous en faire cramer le nitrate de cellulose.




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