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Avec ce titre et cet artwork, Monte Ida est dans l’air du temps. Si le siècle dernier c’était l’emballage le mal du siècle, celui du siècle actuel serait plutôt religieux, la croyance, la piété, la dévotion. Alors Monte Ida sont peut être des apôtres d’un nouvel ordre, la quintessence d’un monde piété se reconnaissant dans une religion nouvelle (l’émo est il un style religieux avant d’être une grammaire musicale ?) mais c’est avant tout un groupe qui construit un lieu de culte à l’architecture flamboyante, à peine disséminé derrière une rage que d’aucun pourrait trouver blasphématoire.

Le temps de l’introspection n’est pas venue, les enluminures sont à soigner, et celles que Monte Ida dessinent sont splendides (se remettre des perspectives offertes par « Tauri » ne sera pas chose aisée), le temps de bâtir répondant à la société de la destruction qui semblent nous dominer. C’est une religion dans laquelle je même prêt à m’investir, tant la fureur est ici aussi libératrice que constructive. Amen.




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