> Critiques > Autoproduits



1988, le but de Van Basten en final de l’Euro en Allemagne, voilà ce qui m’arrive le plus rapidement en tête, si je surf sur les souvenirs d’une vieille tête qui dilapide son patrimoine, sa mémoire. Les deux pieds sur la planche, la tête dans les étoiles et c’est parti pour 6 titres très cool, ceux de « 1988 » avec Basile di Manski. Un road trip sur des roues ou sur de l’eau. Une ballade en fumant un calumet de la paix allumé par les MGMT et un bande gangsta rap qui étaient contre la paganisme, avant de fumer un truc de malade avec eux.

« 1988 » c’est trip par hop mais Youhoooou, un truc coooool la tête sur une comète, le reste du corps prenant le vent. La son est parfois proche de celui des premiers disques de Baby Bird, un rien métallique, un rien sec, sans rondeur, les ronds seront produits eux par la fumée de notre consommation stupéfiante, le temps « chichon » que nous pourrons aussi dilater au coin d’un feu au bord d’un océan lunaire.

C’est un Air moins le doigt sur la braguette, un Air en salopette et T-Shirt flashy, sans montre au poignet. Basile di Manski serait plus Diego Maradona que Matthias Sammer, certes avec lui c’est chaotique, mais la marque dans l’histoire sera plus grande, et le plaisir de le côtoyer aussi.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.