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Second disque de ce groupe américain (le premier, avouons le, nous sommes complètement passé à côté), ce « Workship The Sun » a lui capté l’attention de nos services, à l’époque où nos parents animés l’ancêtre du webzine au fond d’une cave, la ronéotype comme outil de propagation massive (à l’échelle d’une université cela restait quand même trés mesuré). Car oui nos parents, les entrailles du fruit que nous sommes, connaissaient déjà les Allah-Las à l’époque où le papier peint ressemblait à s’y méprendre à la mire de l’ORTF début Philippe Gildas, fin Léon Zitrone. Si si, je ne déconne pas, et pourtant ce disque n’est pas une réédition, enfin pas à proprement parlé. Les Allah-Las ne sont pas non plus des « exhumeurs » de tombes, mais leur disque prêt en 1966 n’est sorti qu’en 2014 suite au sucée de leur deuxième album sorti lui en 2013.

Là je vois lecteur que tu es quasiment prêt à demander une intervention d’un centre sur les grands blessés de la tête, ou alors à m’envoyer des saucisses à travers de la tête. Sauf que si j’essaye d’une maniére pas très brillante de te prendre à rebours, je dois bien dire que les Allah-Las m’ont eux eu en pleine face, et j’ai voulu vous embrouillez comme j’ai cru l’être aussi. Car non seulement le disque sonne surf musique période premières Fiat 500, mais en plus le grain qui est utilisé donne une patine certaine à des chansons qui ne demandent qu’une chose, faire lever et descendre le bras droit de façon désynchronisé d’avec le bras gauche, le tout en ondulant le corps.

La modernité ne sera pas à chercher dans le chant qui pourrait nous faire penser à un Jacques Dutronc né de l’autre côté de l’Atlantique, ou à un Mark E. Smith sous Xanax et avec une opération des sinus réussie. D’ailleurs ne cherchez pas la modernité, rien n’est ici moderne, mais cela fonctionne aussi bien dans nos oreilles, que la remise au goût du jour du pantalon large devrait faire fureur dans les semaines à venir si le successeur de Steeve Jobs nous parle de révolution en présentant son prochain iphone en pantalon large.

Daté, pas moderne, mais efficace, garage sans casser les oreilles, les abreuvant même de chansons qui restent comme le souvenir de la première fois. Pas génial mais réjouissant, ce qui à l’heure où je vous parle (nous sommes bien en 2014 un 26 Septembre) est non seulement pas si mal, mais quasiment indispensable.




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