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Au début on pourrait croire, à un camp de scout avec un ptit louveteau ne sachant pas très bien se servir d’une guitare. A la fin on est ému devant tant de bonheur, tant de beauté. " Springtime on saturnalia " sorti sur Pseudo Arcana (label néo zélandais qui a désormais un bon catalogue), est l’exemple parfait de ce qu’on attend d’un disque psychédélique. Il n’y a qu’un seul morceau, long de près de vingt minutes, commençant par une guitare et se finissant en dîner au Maharajah. Il y a de l’opulence, de l’envie, de l’amour et de la beauté. Une superbe pochette, le cd est aussi magnifiquement décoré, rien ne semble entravé le halo de beauté qui entoure ce disque. D’ailleurs rien ne viendra entraver ce halo. " Springtime on saturnalia ", nom très approprié, est un grand moment, du psychédélisme à l’état pur, une multitude d’instrument au service de la mélodie, une redondance soyeuse et généreuse. La description de Pseudo Arcana est très significative : " comme si le Ganges coulait dans le Wisconsin ". Très bon résumé. Rien à voir avec Bollywood toutefois, leur musique étant légère, subtile, lente pour pouvoir encore mieux nous charmer. Dix neuf minutes et quarante trois secondes, c’est long pour un chef d’œuvre. En vous remerciant.




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