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Titre par titre let’s not talk about the past

To see you again

C ’est une chanson de deuil, je l’ai traînée en petits bouts pendant longtemps et puis je l’ai fini quelques temps après avoir ramassé mon chat écrasé sur la route. C’est sans doute un choix un peu spécial pour ouvrir un album, mais ça a l’avantage de ne pas mentir sur la marchandise.

Dive into the sun

Celle là appartient à la catégorie des chansons que j’ai rêvées, qui me sont venues presque d’un bloc, même avec des images ; ceci dit l’idée de l’inversion, de plonger à travers le ciel, c ’est un truc qui me tourne dans la tête. Complex numbers

Une chanson autobiographique, je parlais avec des collègues qui se sont mis à discuter mathématiques, plutôt que d’admettre que je ne comprenais à peu près rien à ce qu’ils racontaient, j’ai fait semblant. En même temps, une part de moi se demandait pourquoi diable il m’était si difficile de reconnaître que je ne connaissais pas quelque chose, comment j’avais réussi à venir si vieux sans savoir me déprendre d’un complexe de superman ou de super érudit aussi bête. Understand

Sur l’importance de la compréhension mutuelle The pain you felt

Encore une chanson assez directement autobiographique The lost and found

L’amour est un objet trouvé Trust

la difficulté à accorder sa confiance, surtout quand on est sujet à de forts changements d’humeur, une fois n’est pas coutume la guitare solo d’intro est de Mathilde, au début on en rigolait parce qu’on trouvait que ça faisait un peu metallica et puis finalement c’est chouette. Ready to be young

la guitare speedée et les lalala suraigus c’est venu d’un truc que je faisais pour faire rire ma fille quand elle avait 6 mois. Depuis le premier album je sais que globalement mes chansons sont plutôt sombres alors je m’efforce d’assurer un quota minimal d’une ou deux chansons guillerettes par disque Riverbend

C’est un peu le fond du bol, j’avais un peu envie de tout envoyer chier quand j’ai écrit celle là, mais comme j’aime les musiques tristes c’est souvent les chansons que j’écris dans cet état là que je préfère à la fin. Let’s not talk about the past

C’est un peu la deuxième chanson guillerette, un truc pas très folkeux je crois de ne pas vouloir de la nostalgie. Cat fight

Une certaine idée idiote de la virilité, du coup je compare ça au chaton qui court après sa queue. Simon a fait un super boulot, j’adore comment la guitare fuzz frotte avec les violons sur le final, là ça doit être les années à écouter deus qui ressortent. So sorry

Je suis un peu le genre de gars maladroit qui s’excuse quand il percute une chaise ou une armoire sur sa route.