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Il nous est tombé dessus comme la pluie tombe sur un corps desséché, comme cette brise froide et légère sous un soleil plombé. Mfk Berlin est une divine surprise nous arrivant de Paris et non de Berlin ni même du Kansas. Mais là géographiquement il faut plus rechercher les terres promises de MFK Berlin dans des plaines américaines au milieu desquelles un Manchester copie confirme serait construite. Cette transposition est étonnante, mais que sera t’elle quand je vous parlerait d’une écriture, d’un phrasé, d’une tessiture vocale proche du grand (du très grand) Gérard Manset.

Sous le soleil des déserts américains, la cold wave mancunienne se réchauffe, gardant sa froidure naturelle, son sens aigue de la mélancolie qui griffe. Un titre comme « Musique Américaine » est étonnant, et la présence de Nicolas Leroux (Overhead) n’y est certainement pas étranger. Ce titre s’impose rapidement mais recèle toujours des différences que nous aimons picorer au fil du temps.

Et puis Mfk Berlin est déjà un groupe malin, en témoigne « Avalon » et son petit gimmick, cet ornement qui fait souvent la différence, qui habille votre tête pour la journée, les lauriers eux habillant sur celles du trio. A suivre absolument.




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