> Interviews



1 | And so sing the black birds.

L’une des musiques centrales de cet EP. C’est un morceau qui s’est écrit au fil du temps, sur la base d’une maquette enregistrée il y a quelques années ; au final, la musique actuelle n’a presque plus rien à voir avec l’essai originel. C’est un morceau qui parle d’aventures humaines, de découvertes et de grands espaces. Du calme qui suit (ou précède) une tempête, mais aussi de ces doutes que l’on oppose volontiers aux certitudes. C’est là ce que je ressens : après, c’est à l’auditeur de trouver ce que ce morceau évoque en lui.

2 | Hollows & ghosts (feat. François Creutzer).

Un morceau qui part d’un arpège de piano électrique et de l’envie de laisser la basse tracer son sillon mélodique. Une multitude de lignes sont venues se rajouter par la suite pour donner ce résultat, mais il y avait à la base une envie de simplicité, dans cette musique. Cela se ressent d’ailleurs dans le format relativement « encaissé » du morceau et sur la fin de ce dernier, qui reprend le couple piano-basse initial. A noter la (nouvelle) participation de mon ami François Creutzer, qui apporte sa touche personnelle à cet édifice mouvant.

3 | We’re from near and far.

Il y a une personne particulière, derrière cette mélodie. Une rencontre. De celles qui font que la vie change et qu’une musique prend un sens particulier et une couleur qu’elle n’aurait jamais eue, sans cette personne. On dit souvent que toute chose a une fin ; peut-être oublie-t-on parfois qu’il y a également un début avant tout épilogue et que souvent, ce commencement a quelque chose de magique. We’re from near and far est la part de magie de cet EP. La musique de tout ce qu’il reste à vivre.

4 | A day in Port-Royal.

A day in Port-Royal fait partie de ces musiques sorties de nulle part. Un arpège qui sonne bien, des idées qui s’enchaînent naturellement, des sonorités et des émotions qui s’épousent et se détachent et au final, un morceau de piano de 3’37.

5 | Interlude 9.

Ce morceau poursuit la série des interludes que je publie au fil de mes projets. Ce n’est pas le plus réussi de tous, mais il a quelque chose de particulier qui lui a donné sa place sur cet EP.

6 | A floating point.

Un morceau un peu plus expérimental que les autres, notamment sur les sonorités. Parti d’une ligne de basse synthétique, il en arrive à un empilement de textures qui ouvre une voie d’exploration pour le prochain album. Il sort un peu des sentiers battus par les précédents opus ou EPs.

7 | Outro.

Une reprise de l’un des thèmes qui composent le morceau éponyme de l’EP, avec des cordes et un piano. Une façon de conclure quelques mois de musiques d’un clin d’œil.



 chroniques


 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.